Actualité : Nos agriculteurs face à la grippe aviaire
La situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France s’est détériorée depuis le mois d’août 2022. Au cours de ces dernières semaines, nous enregistrons une baisse de l’incidence en élevage. Cependant, les conditions climatiques actuelles (baisse des températures et de l’ensoleillement, augmentation de l’humidité, etc.) favorisent la survie du virus dans l’environnement. Des mortalités importantes sont observées dans la faune sauvage.
Qu'est-ce que la grippe aviaire ? Quels sont les risques ?
Le virus de la grippe aviaire se propage lentement mais sûrement, ce dernier touche des oiseaux mais aussi des volailles.
Cette maladie animale contagieuse d’origine virale est liée à l’espèce et n’affecte généralement que les oiseaux. L’inquiétude publique augmente néanmoins petit à petit. Le risque de contagion humaine n’est pas totalement exclu, mais il existe surtout chez les personnes en contact direct avec les volailles. La prévention et la protection constituent donc des éléments-clés dans l’approche de cet actuel problème sanitaire.
Début 2023, le nombre de foyers en élevage s’approche des 300 dont plus des trois quarts concentrés dans la région Pays de la Loire dans une zone à risque de diffusion (ZRD) à forte densité de volailles (notamment en Vendée et dans le Maine-et-Loire). Cette situation a conduit à prendre des mesures spécifiques :
- Toutes les volailles doivent être mises à l’abri et les rassemblements de volailles sont interdits
- L'abattage des foyers et, si nécessaire, l'abattage préventif des animaux dans un périmètre défini par arrêté préfectoral doit être mis en place afin de limiter la propagation de la maladie
- L’utilisation correcte d'EPI est un maillon essentiel dans la prévention de la propagation des virus contagieux.
Parmi les métiers dits « à risque » on retrouve les agriculteurs, les vétérinaires, les chasseurs, le personnel hospitalier, les transporteurs de marchandises, le personnel de l’industrie agro-alimentaire ou encore du traitement des déchets – et cette liste n’est pas exhaustive.
La question des équipements de protection
Pour chacune des personnes amenées à être en contact direct avec le virus, il est absolument primordial de se protéger pour leur propre sécurité – mais aussi pour limiter le risque de propagation du virus, et cela avec des équipements de protection.
Réduire les sources de contamination possibles
Afin de réduire les sources de contamination, il est recommandé de porter :
Pour toutes les activités exposant à des poussières et/ou des aérosols : un masque de de protection respiratoire (FFP 2 au minimum).
Pour le nettoyage des déjections animales et la manipulation de cadavres il est nécessaire de porter des gants étanches et résistants.
Nous recommandons d'utiliser des gants en matière nitrile. Cette matière est très élastique, facile à enfiler et ne provoque pas d’allergies. De plus, elle offre une bonne résistance au quotidien.
Mesures pour les élevages où l’infection est suspectée ou mise en évidence ainsi que les équipes des services d’équarrissage
Concernant cette spécificité, nous allons utiliser les mêmes équipements de protection cités précédemment en rajoutant ceux-ci :
Le rôle majeur d’une combinaison de travail est de protéger son porteur. C’est un vêtement professionnel constitué d’une seule pièce et permettant de couvrir la majeure partie du corps. Il s’agit d’une tenue de travail polyvalente, facile à porter et utile dans de nombreuses situations.
Concernant le milieu de l'agriculture lorsqu'il est confronté au syndrome de la grippe aviaire, cette combinaison se doit d'être au minimum de type 5/6.
Les surbottes ont pour but essentiel de protéger la personne qui les porte contre toute transmission d'agent microbien. Elles vont permettre d'éviter la prolifération des micro-organismes. Leur usage est non seulement utile, mais il demeure une obligation professionnelle.
Les modèles proposés au personnel du secteur offrent une grande résistance et sont indéchirables. Ces traits sont dus à la composition en polypropylène des surbottes. Avec leur aspect élastique, elles s'adaptent à toutes les chevilles. Parfaitement étanches, elles vous permettront d'évoluer dans les milieux humides sans que le moindre liquide touche les chaussures couvertes.
La combinaison
Qu'est-ce qu'une combinaison jetable ?
Nos combinaisons, sur le site de Pearl Shipment, sont jetables. De ce fait, après utilisation, la combinaison ne nécessite pas d'entretien (pas de lavage en machine) et sera jetée directement après usage.
Ces dispositifs de protection font l’objet de nombreuses normes qui sont définis par 6 types de vêtements suivant les risques d’exposition. Ces lois correspondent aux essais que doivent subir les habits et les performances que doivent atteindre le type de matière utilisés pour sa fabrication. Un classement par chiffre permet de mesurer la performance des vêtements. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la performance.
Comment enfiler sa combinaison correctement ?
- Avant de mettre sa combinaison, vérifier qu’aucune partie de la combinaison n’est endommagée et enlever bijoux et montres
- Mettre la combinaison, la fermer et la placer au-dessus de vos bottes
- Mettre le masque de protection respiratoire puis les lunettes de protection
- Mettre la capuche de la combinaison de protection sur votre tête et tirer la jusqu’à ce qu’elle soit complètement fermée. Pour couvrir le menton et la fermeture à glissière, mettre le rabat de protection en place.
- Mettre les gants de protection et les placer au-dessus de vos manches.
Comment retirer sa combinaison ?
- Rabaisser la capuche de la combinaison de protection, descendre la combinaison jusqu’au niveau des hanches.
- En même temps, dégager vos bras des manches (une seconde personne portant des gants de protection et un masque respiratoire peut aider).
- Retirer entièrement la combinaison, en enlevant en même temps vos bottes.
- Retirer les gants de protection en les retournant
- Retirer le masque de protection respiratoire
- Désinfecter vos mains, laver minutieusement vos mains, votre visage et toutes les autres parties de votre peau qui auraient pu être contaminées avec de l’eau et une lotion désinfectante.
- Les protections individuelles à usage unique sont retirées dès la sortie du bâtiment contaminé et disposées dans un sac à déchets qui sera évacué selon les directives des services vétérinaires.